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DORMIR RÊVER. (2) (Le cerveau à tous les niveaux.)
THÈME DORMIR RÊVER
Le cycle éveil - sommeil -
rêve
cérébral débutant
On peut dire qu’il existe une bascule entredeux grands circuits de neurones du tronc cérébral : l'un stimule l'éveil, l'autre le sommeil, et cet affrontement est réglé par "l'horloge interne" de notre organisme.
Des régions importantes du cortex se retrouvent ainsi sous contrôle non pas de « centres » mais de réseaux de petits groupes de neurones situés dans le tronc cérébral et formant des circuits complexes. L’éveil, indispensable à la survie, est donc garanti par tout un réseau de structures redondantes.
LE CERVEAU DURANT LE SOMMEIL PARADOXAL
L’électroencéphalographie est une méthode d’enregistrement de l’activité ducortex par l’entremise d’électrodes apposées sur le cuir chevelu. Grâce à cette technique, on a pu observer dans les années 1950 que l’activité du cortex durant le sommeil paradoxal était aussi intense que durant l’éveil. D’où le nom de sommeil « paradoxal » pour attirer l’attention sur ce phénomène.
Mais avec le développement des techniques d’imagerie cérébrale au milieu des années 1990 (voir capsule outil à gauche), on a découvert d’autres structures cérébrales, souvent situées en profondeur sous le cortex, dont l’activité était grandement modifiée durant le sommeil paradoxal. Dans certaines régions l’activité augmentait alors que dans d’autres elle diminuait. Mais ce qui est remarquable, c’est que cette augmentation ou diminution d’activité était compatible avec le genre de rêve particulier qui survient durant le sommeil paradoxal.
On a pu par exemple constater que le cortex visuel primaire, première étape de décodage conscient des signaux visuels durant l’éveil, est très peu actif durant le sommeil paradoxal. Cela n’est pas étonnant puisque aucun signal visuel n’atteint alors les yeux clos du rêveur.Par contre, certainesaires visuelles extrastriées,qui décodent les scènes visuelles complexes, sont significativement plus actives durant le sommeil paradoxal. Il semble donc y avoir un travail d’analyse de scènes visuelles complexes durant le sommeil paradoxal, ce qui correspond bien aux scènes oniriques souvent très élaborées rapportées par les gens que l’on réveille durant leur sommeil paradoxal.
D’après Neuroscience, Purves et al., d’après Hobson et al., 1998.
On note également une forte activité dans le système limbique, un regroupement de structures fortement impliquées dans les émotions. Parmi celles-ci, deux sont particulièrement actives : la région de l’hippocampe et, surtout, l’amygdale. Il est encore une fois intéressant de noter que cette forte activité limbique ne se retrouve pas dans les phases de sommeil lent où l’on a des rêves beaucoup moins riches en émotions.Le cortex frontalest une région qui entretient des liens privilégiés avec le système limbique. Or le cortex frontal demeure relativement calme durant le sommeil paradoxal. Comme lecortex préfrontalest très impliqué dans la pensée consciente et le jugement, sa faible activité pourrait rendre compte des rêves bizarre, illogiques ou au contenu souvent inapproprié du point de vue social.
Legyrus (ou circonvolution) cingulaire antérieur, qui régule l’attention et la motivation, est aussi plus actif durant le sommeil paradoxal. Il pourrait contribuer au fait que les images des rêves sont vives et changeantes.
Enfin, le pont (ou protubérance), est aussi plus actif, ce qui est normal puisque ce sont des noyaux de neurones de cette région qui provoquent le sommeil paradoxal. Car bien que les rêves élaborés durant le sommeil paradoxal mettent certainement en jeu le cortex cérébral, celui-ci ne semble pas participer au déclenchement du sommeil paradoxal.
La découverte d’uneactivation de l’hippocampe durant le sommeil paradoxalest venue appuyer le rôle du sommeil paradoxal dans l’apprentissage. Plusieurs expériences ont en effet démontré que l’on retient mieux de nouvelles connaissances ou un nouveau savoir-faire le lendemain d’une bonne nuit de sommeil. Et comme on sait que l’hippocampe est fortement impliqué dans l’encodage de nos souvenirs, le sommeil paradoxal pourrait ainsi contribuerà la mémoire et à l'apprentissage.
Par ailleurs, lelobule pariétal inférieur, qui transmet les expériences vécues à la mémoire, voit son activité diminuer durant le sommeil paradoxal. La faible activité dans cette zone ne serait pas étrangère au fait que nous nous rappelons mal de nos rêves.
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Commentaires
Bonsoir Nadia-Vraie,
J'espère que tu as passé une bonne journée. Beaucoup de difficultés pour déposer des commentaires cet après-midi. Ce soir tout semble être revenu à la normale. Heureusement, je n'ai pas oublié de voter pour toi : 1110/1ère
Bonne soirée.... votée,
Bises.
dommage qu'on ne se rappelle pas trop de nos rêves - si des fois avec un objet ou un indice-- ha j'ai rêvé -
bon aprem ! bisous !dommage qu'on ne se rappelle pas trop de nos rêves - si des fois avec un objet ou un indice-- ha j'ai rêvé -
bon aprem ! bisous !oui j'ai reussi du premier coup et je n'en reviens pas, comme quoi j'ai bien retenu mes cours de francais
par contre pour le sommeil c'est different, je me fais des reves parfois oulala
bisous
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et parfois mieux vaut ne pas se souvenir de ses rêves